Poème et Peinture: Cadet, le voyageur et l’Orchidée sauvage

Orchidées blanches dans un vase par Fathia Nasr - Acrylique sur toile

Cadet, le voyageur et l’Orchidée sauvage

Sous un sombre ciel versant ses ondées

Sur une des terres les plus fécondées,

Cadet a rencontré la plus belle des fleurs,

Une remarquable orchidée sauvage ;

Il l’a trouvée après un long voyage,

Après avoir survécu à tant de douleurs.

Cadet a senti en voyant l’orchidée mauve,

Qu’autour d’elle, il ya un invisible fauve,

Et comme si elle lui murmurait de l’aider,

De l’éloigner  de ce grand sinistre paysage,

Où au dessus d’elle, un énorme nuage,

Essayant d’un étrange ciel de l’inonder.

Cadet était toujours un grand voyageur,

Il a appris à  être dur et un bon nageur,

Luttant  seul dans les ondes du cruel temps,

Mais, en voyant cette orchidée solitaire,

Son cœur fit ramolli sur cette triste terre,

Et il se surprit à pleurer comme un enfant.

Cadet resta sous les averses, un peu songeur,

À regarde l’orchidée dans ce lieu de malheur ;

 Lui qui a su affronter avec toutes les fureurs,

Les grands sorciers et les célèbres malfaiteurs,

Et ne s’est jamais soumis aux dictateurs,

Le voilà, très faible devant cette belle fleur.

Cadet fut approché de la belle orchidée,

En la regardant amplement, il eût une idée,

De prendre la fleur avec lui dans une vie sûre,

Et quand il l’a cueillie avec tant de bonheur,

La belle orchidée lui eut éclairé son cœur,

En soignant subitement sa grande blessure.

La belle fleur fut  plus qu’une flamme,

Une divine braise réchauffant son âme,

Et en gardant la belle orchidée dans sa main,

Cadet eut soudainement peur de la perdre,

Comme jadis, tout amour qui devint cendre,

Et il se dit que toute beauté a une triste fin.

Et  par miracle, L’orchidée devint humaine,

Devant Cadet médusé, elle devint une femme,

Une femme d’une exceptionnelle beauté,

Alors, devant une telle inattendue transcendance,

Il sut qu’il sera réduit heureux en dépendance,

Amoureux de cette fée pour une éternité.

©Fathia.Nasr